Cinéma Les Ambiances
En avant-première lundi 26 janvier à 21h: Che-guerilla (2ème partie).
Après la Révolution Cubaine, la gloire et la puissance du Che sont au plus haut. En témoigne sa harangue enflammée aux Nations Unies, réitérant son engagement dans le combat du tiers-monde contre l'impérialisme américain.
Plus qu'un soldat, le Che est devenu une figure glamour de la scène
internationale. Mais, soudain, voilà qu'il disparaît. Pourquoi a-t-il quitté
Cuba ? Vers quelle destination ? Est-il seulement en vie ?
Le Che réapparaît
en Bolivie, incognito et méconnaissable, oeuvrant clandestinement à la
constitution d'un petit groupe de camarades cubains et de recrues boliviennes
censé amorcer la grande Révolution Latino-américaine. La campagne bolivienne est
une ode à sa tenacité et à son sens du sacrifice. Elle nous permet de comprendre
pourquoi le Che reste un symbole universel d'héroïsme et d'idéalisme. Son échec
entraînera la mort du Che.
"Qu'importe où nous surprendra la mort ; qu'elle soit la bienvenue pourvu que notre cri de guerre soit entendu, qu'une autre main se tende pour empoigner nos armes, et que d'autres hommes se lèvent pour entonner les chants funèbres dans le crépitement des mitrailleuses et des nouveaux cris de guerre et de victoire." Ernesto Che Guevara - 1928-1967
La guérilla en question du titre, c’est la guérilla
bolivienne, celle qui a vu la mort du Che. Alors que l’Argentin montrait la
phase ascendante,Guérilla en présente l’exact contraire. C’est la fuite,
l’échec, la chute, la défaite d’un homme, isolé dans le bourbier de la jungle
bolivienne.D’un point de vue formel, Soderbergh s’adapte au discours du film. Il
troque le cinémascope spectaculaire de la première partie pour une image
numérique, plus serrée qui enferme un peu plus son héros dans sa bataille
perdue.La jungle prend forme de piège,d’une prison de laquelle il ne sortira
jamais. L’émotion qui se dégage de cette débâcle prend une dimension toute
particulière après l’avoir vu victorieux et triomphant dans la première
partie.
La part d’ombre est mise de côté. Comme si le cinéaste n’avait pas de
point de vue sur cette face de son personnage. Mais qui détient la vérité sur
ces faits ? Personne,il y aura toujours les détracteurs et les défenseurs du
Che.
Finalement ce qui a toujours motivé Soderbergh,c’est la psychologie du personnage, son infatigable volonté de mener ses compagnons d’arme,dans la victoire comme dans la défaite, sans jamais se défaire de ses responsabilités de chef.
- Un tarif spécial à 8€ est mis en place pour Che:l'argentin à18h40 + Che:guerilla à 21h.
- Sinon tarifs habituels.
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Les Ambiances.