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28 février 2009

"La fabrique des rêves" de Giorgio De Chirico Paris


Giorgio de Chirico (1888 - 1978), artiste majeur du XXe siècle dont l’œuvre n’a pas été présentée à Paris depuis plus de vingt-cinq ans. 

Du 13 février au 24 mai 2009

Cent soixante-dix peintures, sculptures, œuvres graphiques et une sélection d’archives retracent le parcours singulier de l’artiste actif de 1909 à 1975. L’exposition vise à restituer l’unité de l’œuvre en portant un regard contemporain sur la mythographie fantastique née dans la fabrique des rêves chiriquienne : une métaphysique mutante et toujours opérante.

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre une exposition rétrospective à Giorgio de Chirico (1888 - 1978), artiste majeur du XXe siècle dont l’œuvre n’a pas été présentée à Paris depuis plus de vingt-cinq ans.
Cent soixante-dix peintures, sculptures, œuvres graphiques et une sélection d’archives retracent le parcours singulier de l’artiste actif de 1909 à 1975. L’exposition vise à restituer l’unité de l’œuvre en portant un regard contemporain sur la mythographie fantastique née dans la fabrique des rêves chiriquienne : une métaphysique mutante et toujours opérante.

Giorgio de Chirico, inventeur de la peinture métaphysique placée sous le signe de la révélation, s’installe en 1911 à Paris. Il fascine en premier lieu Guillaume Apollinaire qui, dès 1913, introduit l’artiste dans son cercle – Picasso, Derain, Max Jacob, Braque, Picabia, etc. – ainsi que Paul Guillaume, son premier marchand. L’onirisme, la dimension prophétique, les subtiles incongruités et les décalages observés dans l’œuvre de Giorgio de Chirico ont, dès le début des années 20, d’immédiates résonances sur le surréalisme naissant, de Magritte, Ernst à Picabia et Eluard. André Breton voit en l’artiste le démiurge d’une «mythologie moderne» en formation (1920) avant de l’accuser de régressions anti-modernistes dès 1926.

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

11 avenue du Président Wilson 75116 Paris

» www.mam.paris.fr

Horaires Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h Nocturne le jeudi jusqu'à 22h  Accès Métro Alma-Marceau ou Iéna RER C Pont de l'Alma Bus 32, 42, 63, 72, 80, 92

       

     

C'est la première fois qu'une rétrospective couvre l'ensemble de l'oeuvre de Giorgio De Chirico (1888-1978). La carrière de cet artiste, né en Grèce de parents italiens, se partage en deux périodes. Et les expositions s'arrêtent habituellement à la fin de la première, considérée comme la plus novatrice. Durant les années 1910, Chirico, alors installé à Paris, peint des tableaux énigmatiques, d'inquiétantes architectures désertes, des passants figés dans des paysages immobiles. Un travail qu'il appelle « métaphysique » et que les surréalistes Breton et Eluard portent aux nues.

Puis vient la rupture. Dans les années 1920, il se met à copier les maîtres anciens et se tourne vers un style empreint de classicisme. Ce revirement suscite l'incompréhension. Pour ses compagnons d'avant-garde, ce retour à la tradition apparaît même comme une trahison. Lorsqu'on examine de plus près ces toiles, on comprend pourtant que l'artiste n'est pas seulement guidé par la nostalgie, car souvent l'ironie pointe. Comme dans ce tableau où il représente Hector et Andromaque sous l'aspect de pantins désarticulés, et dans cet autre où il peint une invraisemblable scène de gladiateurs luttant à l'intérieur d'une maison.

Hector et Andromaque (1942), par Giorgio De Chirico. Huile sur toile.

Hector et Andromaque (1942), par Giorgio De Chirico. Huile sur toile
http://www.lexpress.fr/

       

Visuel sur: 

La fabrique des rêves de Giorgio De Chirico exposée à Paris
LEMONDE.FR | 16.02.09

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