les fêtes du printemps
Dans certains pays, Afghanistan, Iran, Kurdhikistan, chez les kurdes, chez les parsis d'Inde, on fête le nouvel an au moment de l'arrivée du printemps et la fête dure deux semaines.
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La création du monde par Zoroastre, le premier
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Les traditions
Le personnage traditionnel du nouvel an, c'est haji firuz. Maquillé en noir, habillé en rouge, il se promène en chantant et dansant dans les rues. Il s'accompagne au tambourin et sonne de la trompette. Il envoie des bons voeux à ceux qu'il rencontre et leur annonce l'arrivée de la nouvelle année.
Chaha Shanbeh Soori : La veille du dernier mercredi de l'année, on fabrique des feux de joies et durant la nuit, on saute par dessus les flammes en criant : "donne moi ton rouge vibrant et enlève moi ma paleur maladive".
Cette nuit là, on peut aussi casser des pots de terre pour chasser la mauvaise fortune. Deviner son avenir en espionnant les conversations dans la rue. Faire un noeud à son mouchoir et le faire dénouer par la première personne qu'on rencontre pour se débarasser de la malchance . Et le mercredi, les enfants vont frapper aux portes des maisons et récoltent des bonbons et des gâteaux.
Khaneh tekani On prépare les fêtes en nettoyant la maison de fond en comble et en achetant de nouveaux vêtements et on commence les 13 jours de fête en allant visiter les grand-parents, puis les autres membres de la famille et enfin les amis. Le treizième jour, on va pique-niquer.
Sofreh Haft Cinn, la table des 7 plats : Pour le repas du nouvel an, on arrange sur une nappe spéciale sept plats commençant par la lettre s en persan:
Et des patisseries, des bougies pour la joie, un miroir, reflet des choses le premier jour de la création du monde, des oeufs peints pour la fertilité, un bocal avec un poisson rouge signe de la vie, une orange dans un bol d'eau, la terre flottant dans l'espace, de l'eau de rose.Les deux plats traditionnels du repas du nouvel an sont du riz aux herbes avec du poisson et des nouilles au riz, plat qui est censé aider à réussir dans la vie.
Les deux semaines de fête se terminent par Seezdeh Bedar, se débarasser du treizième. Ce jour là, on se débarasse de la malchance en allant pique-niquer dehors et en jetant à l'eau les graines germées, sazbeh, qui sont censées avoir récolté toute la malchance et toutes les maladies.