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15 juin 2009

Amerrika

entete

 

amerrika Assistez mardi 16 juin à 20h à l'avant-première d'un film rayonnant: AMERRIKA.

Ce film,présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2009,a crée une surprise positive des festivaliers.

"Amerrika s'impose comme le complément optimiste idéal à The Visitor, tout en creusant des thèmes chers aux Enfants de l'exil. Par la même, il s'inscrit dans la lignée de ces films silencieusement politiques dont la force repose sur la puissance de leurs situations et sur l'intelligence de leur traitement. Ici, la comédie nourrit le propos, sans jamais l'appuyer et pourtant, on en ressort tout autant marqué que si l'abord avait été documentaire.

 

Dès lors, des félicitations s'imposent pour la cinéaste et son équipe car il est rare que de tels films parviennent à un si juste équilibre entre humour et conscience, efficacité et subtilité, et surtout compassion et raison. En définitive, Amerrika est un bien beau film et sa réalisatrice, une femme qu'il va falloir suivre, car être accessible et populaire avec un tel degré de sensibilité n'est pas chose aisée."

 

DVDRAMA Daniel LOUIS

 

Le choix de planter le cadre du film durant la première guerre du Golfe, en 1991, n'est évidemment pas neutre. Il correspond à une période très difficile et douloureuse pour Cherien Dabis,la réalisatrice, et sa famille. A cette époque, elle vivait dans une petite ville de l'Ohio. "Nous sommes devenus, sans le comprendre, les boucs émissaires de cette guerre" explique-t-elle. Et d'ajouter : "mort et la réputation de médecin que mon père avait mis quatorze ans à bâtir a été balayée en quelques jours. Les patients les plus fidèles ont déserté son cabinet et nous avons même vu les services secrets débarquer au lycée pour enquêter sur ma soeur de 16 ans, parce que quelqu'un avait lancé une rumeur selon laquelle elle préméditait d'assassiner George W. Bush. J'avais 14 ans et j'ai commencé à m'interroger sur la perception que les gens avaient de nous : j'ai fait le point sur ce que j'avais appris au fil de mes allers-retours entre le Moyen-Orient et les Etats-Unis, puis j'ai comparé les informations diffusées notamment par des arabes et britanniques. Les médias n'ont pas cessé de véhiculer les stéréotypes qui nous ont affectés, ma famille et moi, tout au long de ce conflit. Comme la plupart des familles immigrées, la mienne est arrivée dans ce pays, guidée par le rêve américain. Ce que nous avons vécu en 1991 en était très éloigné. C'est précisément cette lutte de chaque instant contre les préjugés qui m'a conduite jusqu'à Amerrika".

+ d'infos : www.cinema-lesambiances.fr

 

Les Ambiances

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