MUSICA 2009, Strasbourg
Dossier de presse Musica 2009 version française
Festival Musica
Cité de la Musique et de la Danse 1, place Dauphine
BP 90048 67065 STRASBOURG CEDEX
www.festival-musica.org
" Riche d’une centaine d’œuvres dont plus d’un tiers de créations et de
premières françaises, Musica 2009, en invitant de nombreux compositeurs
et interprètes, jeunes ou illustres et d’esthétiques variées, témoigne
à nouveau de sa volonté d’élargir le champ des rencontres et des
échanges avec les publics qui questionnent le festival tout en
accompagnant son programme avec curiosité et exigence...... La jeunesse occupe à Musica une place centrale grâce aussi aux
interprètes. Les orchestres et ensembles des deux Conservatoires
Nationaux Supérieurs de Musique et de Danse de Paris et Lyon (Samedis de la jeune création européenne)
comme ceux du Conservatoire de Strasbourg à l’occasion d’une journée
portes ouvertes à la Cité de la musique avec dix-huit concerts gratuits
dans le cadre des Journées du patrimoine, sont cette année
partenaires du Festival, particulièrement soutenu dans cette démarche
par la Sacem et la Fondation Lagardère......
L’italien Luca Francesconi et l’allemand Wolfgang Rihm, tous deux nés
dans les années cinquante, s’approprient avec virtuosité le concert de
rue aussi bien que le grand orchestre, le concerto autant qu’un
magistral hommage à Haydn. Avec le flamand Kris Defoort, associé au
metteur en scène Guy Cassiers, avec Steve Reich « super guest » de
l’Ensemble Modern de Francfort ou le saxophoniste Steve Coleman et ses
Five Elements, avec Sylvain Cambreling à la tête de l’Orchestre de
Baden-Baden/Freiburg ou Susanna Mälkki dirigeant son Ensemble
intercontemporain et François-Xavier Roth Les Siècles, avec le pianiste
François-Frédéric Guy, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras comme la
soprano Marianne Pousseur, ils sont – parmi les personnalités qui
parcourent l’édition 2009 – les représentants exemplaires d’une
communauté artistique vivante et multiple.
Musica déroule ainsi son programme dans une grande variété de propositions où le classicisme moderne fréquente sans heurt l’innovation formelle. S’y croisent quelques fils conducteurs :
- celui, associé à Luca Francesconi, qui révèle, de Luciano Berio à Francesco Filidei, la nébuleuse italienne toujours magnifiquement inventive ;
- celui, associé au tandem Defoort/Cassiers, où la figure féminine est l’éternelle inspiratrice d’imaginaires forts : Ismène, sœur d’Antigone, les Belles endormies de Kawabata, ou encore ces Drei Frauen
conviées par Wolfgang Rihm : la Penthésilée de Kleist, l’Ariane de
Nietzsche et l’Anita de Botho Strauss. Le Traffic Quintet enfin et son Divine Féminin mis en musique et en image par Alexandre Desplat et Ange Leccia ;
- celui des spectacles musicaux qui, du grand opéra de Giorgio Battistelli (Richard III), à l’intime et saisissant théâtre musical de Marianne Pousseur, offrent de belles perspectives scéniques et visuelles ;
- celui d’une Amérique musicale décomplexée, dont Steve Reich, Steve Coleman, Cecil Taylor et le trio Gordon, Lang, Wolfe sont les efficaces porte-parole.
Enfin, pour aller vers de nouveaux publics, Musica déambule cette année
dans les rues de Strasbourg et joue sur le parvis de la Cathédrale avec
Fresco de Luca Francesconi, pour cinq orchestres d’harmonie ; s’associe aux Journées du patrimoine et transforme la grande Halle des sports du campus de l’Université de Strasbourg, à l’Esplanade, en salle de concert "