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13 août 2009

MUSICA 2009, Strasbourg


Dossier de presse Musica 2009 version française

Festival Musica

Cité de la Musique et de la Danse 1, place Dauphine
BP 90048 67065 STRASBOURG CEDEX

www.festival-musica.org

 

" Riche d’une centaine d’œuvres dont plus d’un tiers de créations et de premières françaises, Musica 2009, en invitant de nombreux compositeurs et interprètes, jeunes ou illustres et d’esthétiques variées, témoigne à nouveau de sa volonté d’élargir le champ des rencontres et des échanges avec les publics qui questionnent le festival tout en accompagnant son programme avec curiosité et exigence...... La jeunesse occupe à Musica une place centrale grâce aussi aux interprètes. Les orchestres et ensembles des deux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique et de Danse de Paris et Lyon (Samedis de la jeune création européenne) comme ceux du Conservatoire de Strasbourg à l’occasion d’une journée portes ouvertes à la Cité de la musique avec dix-huit concerts gratuits dans le cadre des Journées du patrimoine, sont cette année partenaires du Festival, particulièrement soutenu dans cette démarche par la Sacem et la Fondation Lagardère...... 

L’italien Luca Francesconi et l’allemand Wolfgang Rihm, tous deux nés dans les années cinquante, s’approprient avec virtuosité le concert de rue aussi bien que le grand orchestre, le concerto autant qu’un magistral hommage à Haydn. Avec le flamand Kris Defoort, associé au metteur en scène Guy Cassiers, avec Steve Reich « super guest » de l’Ensemble Modern de Francfort ou le saxophoniste Steve Coleman et ses Five Elements, avec Sylvain Cambreling à la tête de l’Orchestre de Baden-Baden/Freiburg ou Susanna Mälkki dirigeant son Ensemble intercontemporain et François-Xavier Roth Les Siècles, avec le pianiste François-Frédéric Guy, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras comme la soprano Marianne Pousseur, ils sont – parmi les personnalités qui parcourent l’édition 2009 – les représentants exemplaires d’une communauté artistique vivante et multiple.


Musica déroule ainsi son programme dans une grande variété de propositions où le classicisme moderne fréquente sans heurt l’innovation formelle. S’y croisent quelques fils conducteurs :

    - celui, associé à Luca Francesconi, qui révèle, de Luciano Berio à Francesco Filidei, la nébuleuse italienne toujours magnifiquement inventive ;
    - celui, associé au tandem Defoort/Cassiers, où la figure féminine est l’éternelle inspiratrice d’imaginaires forts : Ismène, sœur d’Antigone, les Belles endormies de Kawabata, ou encore ces Drei Frauen conviées par Wolfgang Rihm : la Penthésilée de Kleist, l’Ariane de Nietzsche et l’Anita de Botho Strauss. Le Traffic Quintet enfin et son Divine Féminin mis en musique et en image par Alexandre Desplat et Ange Leccia ;
    - celui des spectacles musicaux qui, du grand opéra de Giorgio Battistelli (Richard III), à l’intime et saisissant théâtre musical de Marianne Pousseur, offrent de belles perspectives scéniques et visuelles ;
    - celui d’une Amérique musicale décomplexée, dont Steve Reich, Steve Coleman, Cecil Taylor et le trio Gordon, Lang, Wolfe sont les efficaces porte-parole.

Enfin, pour aller vers de nouveaux publics, Musica déambule cette année dans les rues de Strasbourg et joue sur le parvis de la Cathédrale avec Fresco   de Luca Francesconi, pour cinq orchestres d’harmonie ; s’associe aux Journées du patrimoine   et transforme la grande Halle des sports du campus de l’Université de Strasbourg, à l’Esplanade, en salle de concert "

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