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24 août 2009

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Voici les nouveautés publiées sur le site La revue des ressources depuis 2 semaines

Articles

Comment maître Shore rencontra la beauté
17 août 2009, par Marcel Schwob

Je l’ai connue toute petite, je dois vous le dire. J’étais lié avec son père depuis très longtemps. C’était un honnête homme qui vivait dans un trou de province où, veuf, il s’était établi batteur d’or. C’est un métier qui demande beaucoup d’ordre ; mais lui était l’insouciance même et la légèreté ; pas de tête. Pourtant il m’intéressait, et autant que lui, peut-être, sa fille. Toute jeunette - je la vois encore -, de vivre au milieu des parcelles de métal précieux, il semblait que toute sa (...)

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Marcel Schwob ou l’art d’écrire en peintre
17 août 2009, par Sabrina Granger

A la fin du XIXe siècle, la peinture et la littérature entretiennent plus que jamais des liens étroits : alors que les écrivains remettent les mots en question, les peintres veulent trouver un langage pictural inédit et cherchent de plus en plus à s’affranchir du figuratif. Ils inventent de nouveaux codes, une nouvelle écriture en quelque sorte. Parmi les écrivains de cette époque, Marcel Schwob emprunte à l’avant-garde picturale des principes qu’il transpose à la littérature. Selon lui, le (...)

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Marcel Schwob et Oscar Wilde
17 août 2009, par Bernard Gauthier

« Grand, glabre, gras de face, sanguin de joues, l’oeil ironique, les dents mauvaises et avancées, une bouche vicieuse d’enfant aux lèvres molles de lait, prêtes à sucer encore. L’arc des sourcils et la lèvre est menteur ; la négligence affectée. Il a une longue redingote brune, un gilet singulier et un haut jonc à pomme d’or. En mangeant, et c’est très peu, il ne cesse de fumer à demi des cigarettes d’Egypte trempées d’opium. Terrible buveur d’absinthe, qui lui donne les visions de ses (...)

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Dialogues d’utopie
17 août 2009, par Marcel Schwob

Cyprien d’Anarque avait environ quarante ans. On l’eût fâché en le lui rappelant. Il prétendait ne point dépendre de son âge plus que d’autre chose au monde. Haut sur jambes, sec et tanné, il avait l’œil violent et un visage aquilin, où le sourire fréquent s’était marqué par deux vides aux coins de la bouche. Grand lecteur de théories et impatient de toute contradiction, il avait la religion spéciale de ceux qui croient en ce qu’il disent dans le moment où ils parlent, cette religion qui (...)

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"Qu’est-ce que ça fait ? C’est un sauvage !"
17 août 2009, par Marcel Schwob

À bord de la Ville de la Ciotat
Golfe d’Aden
Mercredi 30 octobre 1901
J’avais fermé ma lettre hier vers trois heures. Peu après nous entrions dans le détroit proprement dit de Bab-el-Mandeb. Notre bateau marchait à tous feux : c’était la première fois que le capitaine Fiaschi franchissait les passes de Djibouti, et il craignait d’arriver devant des récifs dangereux la nuit tombée. En ce cas nous aurions attendu le matin. Nous passons nombre d’îlots montagneux et stériles. Bientôt nous (...)

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Le pays bleu
17 août 2009, par Marcel Schwob

A Oscar Wilde
Dans une ville de province que je ne saurais plus retrouver, les rues montantes sont vieilles et les maisons vêtues d’ardoises. La pluie coule le long des pilotis sculptés et ses gouttes tombent à la même place, avec le même son. Les petites fenêtres rondes se sont enfoncées dans les murs, comme pour se garer des coups. II n’y a de hardi, parmi ces ruelles, que le lierre à la pointe des portes et la mousse à la crête des murs : car les feuilles sombres et luisantes du lierre (...)

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L’art de la biographie
17 août 2009, par Marcel Schwob

La science historique nous laisse dans l’incertitude sur les individus. Elle ne nous révèle que les points par où ils furent attachés aux actions générales. Elle nous dit que Napoléon était souffrant le jour de Waterloo, qu’il faut attribuer l’excessive activité intellectuelle de Newton à la continence absolue de son tempérament, qu’Alexandre était ivre lorsqu’il tua Klitos et que la fistule de Louis XIV put être la cause de certaines de ses résolutions. Pascal raisonne sur le nez de (...)

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MM. Burke et Hare, assassins
17 août 2009, par Marcel Schwob

Monsieur William Burke s’éleva de la condition la plus basse à une renommée éternelle. Il naquit en Irlande et débuta comme cordonnier. Il exerça ce métier pendant plusieurs années à Edimbourg, où il fit son ami de M. Hare sur lequel il eut une grande influence. Dans la collaboration de MM. Burke et Hare, il n’y a point de doute que la puissance inventive et simplificatrice n’ait appartenu à M. Burke. Mais leurs noms restent inséparables dans l’art comme ceux de Beaumont et Fletcher. Ils (...)

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L’île du double
17 août 2009, par Bernard Gauthier

Ce texte est la préface de Vers Samoa, recueil de lettres de voyage de Marcel Schwob à Marguerite Moreno, paru aux éditions Ombres en septembre 2002.
« Vallette me dit qu’on a envoyé Schwob respirer en Australie. Comme il faut être armé là-bas - il n’y a aucun danger, mais il faut qu’on vous sache armé -, Schwob a acheté un fusil, et il est parti avec son petit domestique chinois. Ca doit lui aller, cet attirail. Avant de mourir, il vit ses contes. »
C’est par ces quelques mots, datés du 2 (...)

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Paolo Uccello, peintre
17 août 2009, par Marcel Schwob

Il se nommait vraiment Paolo di Dono ; mais les Florentins l’appelèrent Uccelli, ou Paul les Oiseaux, à cause du grand nombre d’oiseaux figurés et de bêtes peintes qui remplissaient sa maison : car il était trop pauvre pour nourrir des animaux ou pour se procurer ceux qu’il ne connaissait point. On dit même qu’à Padoue il exécuta une fresque des quatre éléments, et qu’il donna pour attribut à l’air l’image du caméléon. Mais il n’en avait jamais vu, de sorte qu’il représenta un chameau ventru (...)

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Editorial du 16 août 2009 : Marcel Schwob
17 août 2009, par Bernard Gauthier

Il y a près de cent ans, le 26 février 1905, mourait Marcel Schwob. Figure centrale du monde littéraire au tournant du XIXe et du XXe siècle, il était admiré tant pour son œuvre de fiction (Cœur double, Le Roi au masque d’or, Mimes, Le Livre de Monelle, Vies imaginaires, La Croisade des enfants) que pour son rôle de traducteur et de « passeur » des littératures étrangères, et pour son érudition devenue légendaire. Le cercle de ses amitiés (Stéphane Mallarmé, Jules Renard, (...)

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Editeur : La revue des ressources
http://www.ressources.org/revuebeta

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