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Bonjour, Voici les nouveautés publiées sur le site La revue des ressources depuis 2 semaines
Articles
Le net est une énorme révolution. Après la musique, la littérature est aujourd’hui touchée de plein fouet : Kindle, blogs, auto-édition via lulu.com. De jeunes écrivains tentent aujourd’hui leur chance sur internet via un blog ou des sites communautaires littéraires. C’est ce qu’a bien compris l’éditeur Léo Scheer via son blog, et la collection de livres "m@nuscrits" virtuelle, puis papier. Le livre d’Alexandra Varrin raconte le parcours de la (...)
Du
cycle subtil-violent des peintures acryliques sur toiles d’Olivia Clavel à la
galerie Les Singuliers, l’an 2009 (du 15 mai au 15 septembre), à Paris.
Olivia Clavel, autoportrait (en 2000 ?)
Courtesy Olivia Clavel ©
eyecatcher [ At ] pandora.be
Une étrange tendresse. Superbe ensemble de
peintures acryliques sur toiles d’Olivia Clavel, initiatique sans filtre
protecteur. Allégorie de signes musicalement suivis (motifs et couleurs
mélodiques et rythmés) à la fois fabuleuse et (...)
Publié
en septembre 2006, ce texte de Lise-Marie Jaillant a été lu par plus de 25 530
lecteurs qui sont restés en moyenne plus de 4 minutes 50 à le lire.
« Adieu
la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes.
C’est bien fini, c’est
pour toujours,
De cette guerre infâme.
C’est à Craonne, sur le plateau,
Qu’on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C’est nous
les sacrifiés ! »
Chanson de Craonne, 1917
Novembre 1935
1. A
l’ombre des grands morts
« Les Français n’ont (...)
Claude
Cahun s’est tenue à l’écart tout en participant activement à des actions pour
l’émancipation des mœurs, pour le progrès social ou la lutte anti-nazie. Son
parcours artistique était surtout son précieux jardin secret qu’elle
revendiquait comme son « aventure invisible ».
Vers la mer redoutable encore
et vaguement rebelle comme un fauve dompté, vers la mer qui se cabre à chaque
vague, je te porterais, petit ami, afin que tu achèves d’apaiser sa tempête.
Tu ne craindras ni son (...)
À
Élie Kongs
Nous avons tous une dette envers Walter Benjamin. Nous avons tous
une dette envers l’écrivain unique en qui les frontières de tous les genres
d’écriture se sont effondrées, et les formes autorisées de l’expression - essai,
conte, récit, aphorisme, thèse, article, traité - rétrécies, réduites à l’état
de normes, non appliquées, mais étudiées. Tout essai de Benjamin dépose son
genre. En désappliquant et en désoeuvrant la loi dont il est l’expression, il la
transforme en vie. Et, (...)
une
« existence assez sainte par elle-même pour justifier par surcroît une immensité
de souffrance » (Nietzsche)
Love streams est le dernier film de Cassavetes,
le plus bordélique, qui parachève une bonne fois pour toutes les thèmes de son
univers, prend un dernier surplomb moral et stylistique sur eux, avant que le
maître d’œuvre ne jette l’éponge quelques années plus tard, mourant d’un cancer
à 59 ans, non sans nous avoir fait un petit signe de la main dans le dernier
plan.
Il paraît (...)
Publié
le 12 juin 2006, ce texte nous parle d’Arnaud Pelletier, bien trop vite oublié.
/...
« La mort, c’est un excès de vie. Vous voulez avoir une
connaissance plus intime de la mort et si possible la magnifier. Les premières
statuaires préhistoriques représentaient des divinités engendrées par la peur de
la mort. Vous savez que vous pouvez mourir plusieurs fois et rester vivant. Vous
pouvez mourir quand vous l’avez décidé. La mort a une odeur de lumière blanche.
Vous devez, (...)
C’est en mouvement que je vois Diderot quand je ferme les yeux. Prêt à bondir de son fauteuil, à sauter dans un fiacre, à traverser la Seine. Je tourne autour de sa statue - celle de Jean Gautherin, érigée en 1885, en face de l’église Saint-Germain des Prés, entre deux rangées de marronniers qui commencent à perdre leurs feuilles. La rue Taranne a disparu. Elle se trouvait quelque part par là, tout près de la statue de bronze. Elle a été engloutie par le boulevard Saint-Germain. Avant de (...)
Publiée,
en 2005, la bibliothèque idéale de Rodolphe Christin est une "Bibliothèque
évolutive, donc inventaire sans exhaustivité."
La bibliothèque idéale, donc
celle que je n’ai pas encore, que je pourrais avoir, que je n’aurai peut-être
jamais. Disons qu’elle m’accompagne déjà, mais en partie seulement.
Le reste
puise à l’imaginaire.
Voici un lieu ouvert aux amis et aux gens de passage
qui parfois trouvent-là de quoi se nourrir, en sympathie. Ils empruntent, pourvu
qu’ils rendent.
Les (...)
Pour
continuer sur les enjeux d’internet, relire à tout pris ce texte publié pour la
première fois le 24 OCTOBRE 2002 sur la revue des ressources
LE TEXTE
CLASSIQUE
Le texte est traditionnellement compris comme la transcription
fidèle d’une parole, d’un récit, fixé par l’écriture afin d’en préserver
l’intégrité. En tant que tel, il est entendu (1) que l’auteur doit lui assigner
un début, un milieu et une fin, et (2) qu’il doit offrir à la lecture un sens
linéaire, unique et précis que (...)
Une
pochette en cuir, des lettres minutieusement classées dans des pochettes. Plus
de 1000 sont là devant moi. Ces lettres sont celle d’une jeune fille née en
1907 : Marcelle Boudier.
Au dos d’une carte postale sépia envoyée par
Marcelle, je lis : « J’ai la clé. Je vous attends lundi soir. » Ou encore :
« Vous souvenez-vous ? J’étais avec vous dans le petit salon chocolat. Quelqu’un
pouvait entrer. Comme vous vous en moquiez. » Et ceci : « Je voudrais bien (...)
Editeur : La revue des ressources
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