La revue des ressources novembre 2009
Voici les nouveautés publiées sur le site La revue des ressources depuis 2 semaines
Brèves
Publié le 15 novembre 2009
"Hommage
à un poète injustement oublié : Evariste Parny"
Jeudi 26 novembre 15h
Vernissage de l’exposition consacrée au poète éponyme du lycée au CDI :
éditions anciennes et récentes des oeuvres de Parny, correspondance,
illustrations, archives, photographies, dessins inspirés des poèmes etc. (...)
Publié le 13 novembre 2009
Méchantes "blagues", provocations à l’emporte-pièce, "boutades" qui disent tout haut ce que l’on pense tout bas : un climat déplaisant, détestable même, s’est installé depuis deux mois dans ce pays. L’on aurait tort de mettre ces dérapages successifs sur le compte des inévitables scories et (...) Lire
Publié le 11 novembre 2009
Contacté par LEXPRESS.fr, Patrick Rambaud, juré du prix Goncourt, estime qu’Eric Raoult "confond le prix Goncourt avec Miss France" en reprochant à Marie NDiaye "de ne pas respecter la cohérence nationale et l’image du pays." Le maire UMP a posé la semaine dernière une question écrite adressée (...)Lire
Publié le 10 novembre 2009
Je découvre dans cette librairie que le prix Renaudot vient d’être attribué à un certain Frédéric Beigbeder (jamais entendu parler). J’ouvre son livre à la dernière page comme j’aime à le faire, pour en lire une phrase au hasard : À l’aide de ses dents en avant héritées (...)Lire
Publié le 9 novembre 2009
Eric
Raoult rappelle Marie NDiaye à son « devoir de réserve »
« Monsieur Éric
Raoult attire l’attention de M. le ministre de la culture et de la communication
sur le devoir de réserve, dû aux lauréats du Prix Goncourt. En effet, ce prix
qui est le prix littéraire français le plus prestigieux est (...)Lire
Articles
15 novembre 2009, par Laurent Margantin
1.
Il était à la sortie de la ville, à côté du boulevard qui longeait l’océan.
On le voyait de loin, haut comme un immeuble de quatre étages. Ses branches
pendaient au lieu de s’élever, leur masse sculptée par les vents qui ne
cessaient de souffler sur la côte. De lourdes lianes pendaient aussi, formant
une espèce de voûte sous laquelle s’asseyaient quelques clochards à la peau
sombre. L’arbre, situé non loin du cimetière, impressionnait par sa
puissance passive, par (...)Lire l'article
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14 novembre 2009, par Emmanuel Steiner
1
cela fait déjà plusieurs fois qu’il vient rôder autour de la place du PCF, à
la recherche de cet étrange individu aux deux grosses bosses sur la tête, une
sur la tempe droite et l’autre au sommet de son crâne dégarni, ce qui lui donne
une dimension réellement effrayante, l’ayant d’ailleurs amené à surnommer
Ovipalovsky ce type qu’il observe toujours de loin, en train de tendre la main
devant la bouche de métro du Colonel F mais Ovipalovsky ne s’y (...)Lire l'article
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13 novembre 2009, par ***
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce (...)Lire l'article entier
12 novembre 2009, par Laurent Margantin
Singulier silence. Tandis que les médias ne cessent depuis plusieurs jours d’évoquer la polémique autour des propos tenus par Marie Ndiaye dans une interview l’été dernier, les intellectuels ou ceux qui se prétendent tels se taisent. Quelques-uns sont choqués par l’appel d’un député à un prétendu « devoir de réserve » que devrait observer la lauréate du prix Goncourt, parmi eux on trouve Bernard Pivot, mais pas beaucoup d’intellectuels médiatiques se qualifiant (...)Lire l'article entier
12 novembre 2009, par Stéphane Mallarmé
Paris,
lundi 16 novembre 1885
Mon cher Verlaine,
Je suis en retard avec vous,
parce que j’ai recherché ce que j’avais prêté, un peu de côté et d’autre, au
diable, de l’oeuvre inédite de Villiers. Cijoint le presque rien que je possède.
Mais des renseignements précis sur ce cher et vieux fugace, je n’en ai pas : son
adresse même, je l’ignore ; nos deux mains se retrouvent l’une dans l’autre,
comme desserrées de la veille, au détour d’une rue, tous les ans, parce qu’il
existe un Dieu. À part (...)
12 novembre 2009, par Fred Griot, Yann Féry
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11 novembre 2009, par Elisabeth Poulet
Murdo Munro vit et travaille dans les forêts de son île natale sur la côte ouest de l’Ecosse. Il s’est en apparence résigné depuis longtemps à sa solitude et à la froideur de sa femme. Vingt-cinq années que son mariage n’est qu’hostilité et humiliations. Une vie solitaire et difficile avec pour seul baume le whisky que Murdo partage avec quelques compagnons d’infortune. Le jour du mariage de sa fille, Flora, qu’il ne connaît pratiquement pas car sa femme a tout (...)Lire l'article entier
11 novembre 2009, par Jean Jaurès
Voici le dernier discours de Jean Jaurès. Il a été prononcé dans la banlieue lyonnaise le 25 juillet 1914, à l’occasion d’un meeting électoral en faveur du socialiste Moutet. Dans un souci pédagogique, l’orateur expose à son auditoire certaines des causes (celles qu’il considère comme les plus importantes) de la guerre qui s’annonce. Cinq jours plus tard, Jaurès était assassiné au café du Croissant, à Paris. Citoyens, Je veux vous dire ce soir que jamais nous n’avons été, que jamais depuis (...)Lire l'article entier
10 novembre 2009, par Rédaction
Quelle
place occupe Herta Müller dans le paysage de la littérature allemande
contemporaine ?
Nicole Bary : Herta Müller occupe une place singulière dans
la littérature contemporaine de langue allemande, tant par son écriture que par
les thèmes qu’elle aborde. Ecrivain originaire du Banat souabe (Roumanie) elle
s’inscrit dans l’histoire de la littérature de langue allemande aux côtés de
Nikolas Lenau (1802-1850) comme descendante de la colonisation initiée par les
Habsburg au XVIIIème siècle (...)Lire l'article
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10 novembre 2009, par Michel Tarrier
Nietzsche
s’effondre le 3 janvier 1889 à Turin. Alors qu’il croise une voiture dont le
cocher fouette violemment le cheval, il s’approche de l’animal, enlace son
encolure et éclate en sanglots : Nietzsche a définitivement quitté l’humanité.
En 1879, il écrivait, dans Humain, trop humain :
« Rapports avec les
animaux. — On peut encore observer la formation de la morale dans la façon dont
nous nous comportons vis-à-vis des animaux. Lorsque l’utilité et le dommage
n’entrent pas en jeu, nous (...)Lire l'article
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9 novembre 2009, par Roland Pradoc
A
la Revue des ressources, nous apprécions l’univers et l’écriture de Roland
Pradoc, dont nous avons mis plusieurs textes en ligne. Les textes suivants sont
extraits d’un blog que tient cet auteur.
3 février 2008 Dans la jungle
équatoriale qu’on lui faisait traverser, mon père, après avoir été parachuté
sans préavis, encore vêtu de son simple costume de ville et de légers mocassins,
se retrouva seul et perdu, sans arme, ni hache, ni petit coutelas, et c’est à
mains nues qu’il dut écarter (...)Lire l'article
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9 novembre 2009, par Fred Griot, Yann Féry
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