revue des ressources decembre 2009
Editeur : La revue des ressources
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Brèves
Publié le 26 février 2010 Théâtre - chantier de Ascanio Celestini Texte paru aux Editions Espaces 34, collection Théâtre contemporain en traduction, traduit de l’Italien par Olivier Favier Avec le soutien de la maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale Mise en scène Dag Jeanneret Avec (...)Lire
Publié le 7 février 2010
Dimanche 7 février 2010 à 19h L’implosion des idéologies au tournant des années 1990 serait-il un commencement de l’histoire ? Les enjeux de la commémoration et la crispation institutionnelle autour des lieux de mémoire en pourraient bien être le signe, en Italie comme en France, quand le (...)Lire
Publié le 6 février 2010
À l’occasion de la parution de son livre La Brebis Galeuse aux éditions du Sonneur, Ascanio Celestini sera présent à Paris, à l’espace d’animation des Blancs Manteaux, dans le cadre de la Fête du livre et des cultures italiennes organisée par Leggere per. La rencontre aura lieu à 20 h 30. Elle (...)Lire
Publié le 10 décembre 2009
Sous la direction de Christian Rosset Parution le 11 décembre 2009, aux éditions Phonurgia Nova du livre-CD-DVD sur Yann Paranthoën. « Je compare la radio avec la peinture. Pour moi, la radio a de plus en plus à voir avec les arts plastiques. Je fais un tableau… un tableau sonore, je (...)Lire
Publié le 8 décembre 2009
English translation (from Google Translate) LA ROMANCIERE FRED VARGAS * APPELLE D’URGENCE A SIGNER LA PETITION BRESILIENNE ADRESSEE A LULA POUR CESARE BATTISTI — C’EST LE DERNIER RECOURS... S’IL VOUS PLAIT, SIGNEZ ET / OU TRANSMETTEZ, CAR LE PRÉSIDENT BRÉSILIEN SUBIT ACTUELLEMENT DES (...)Lire
Articles
12 décembre 2009, par Carlo Bordini
Même si je ne comprends pas grand chose à la photographie, j’ai toujours pensé que Ghirri était un génie. Je le lui ai dit une fois, en fait, que je pensais qu’il était un génie. Il s’est un peu caché et il a dit « allons donc », mais on voyait qu’il y croyait et qu’il était content, il a fini par dire : « Mais bien des gens ne me comprennent pas. » À cette époque l’idée que quelqu’un ne le comprenne pas me semblait impossible, et quoi qu’il en soit je lui ai dit vraiment ainsi : « Tu es le (...)Lire l'article entier
11 décembre 2009, par Boldych Nicolas
Du train j’aperçois des maisonnettes de briques qui à demi enfoncées dans la terre, la terre verglacée ou sautillent quelques corneilles que le froid rend ivres, forment un tableau à la Brueghel, déserté pour l’occasion par ces personnages dodus aux joues roses et aux brailles généreuses ; puis de maigres immeuble aux balcons en fer forgé et aux toits noirs de suie, épaules contre épaules, sortent courageusement leur tête de cette brume bleutée qui monte de la terre comme une (...)Lire l'article entier
10 décembre 2009, par Michel Vanoosthuyse
La Revue des ressources est fière de proposer cette étude essentielle consacrée à la théorie du roman d’Alfred Döblin dont l’oeuvre est encore mal connue en France. Alfred Döblin (1878-1957) a fait plusieurs apparitions récentes sur la scène littéraire française, d’abord avec la publication aux Editions Agone de l’ensemble (quatre volumes) de la tétralogie Novembre 1918 (1937-1943), la grande fresque sur la révolution allemande avortée, ensuite avec la nouvelle (...)Lire l'article entier
9 décembre 2009, par Guy Darol
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, le rock est soluble dans la littérature. Hostile aux mœurs fossiles et à la biensonnance, il est la source où vont boire les écrivains qui cherchent la frénésie quand d’autres se rencognent au fond de leur contemplation. Toute une génération happée par la lecture de Jack Kerouac et de William S. Burroughs s’est coulée dans ce microsillon fertile où l’on conduit son œuvre en rêvant, les yeux parfois fermés, une bouteille (...)Lire l'article entier
8 décembre 2009, par Herta Müller
DO YOU HAVE A HANDKERCHIEF was the question my mother asked me every morning, standing by the gate to our house, before I went out onto the street. I didn’t have a handkerchief. And because I didn’t, I would go back inside and get one. I never had a handkerchief because I would always wait for her question. The handkerchief was proof that my mother was looking after me in the morning. For the rest of the day I was on my own. The question DO YOU HAVE A HANDKERCHIEF was an indirect display of (...)Lire l'article entier
8 décembre 2009, par Herta Müller
Le prix Nobel de littérature 2009, Herta Müller, a expliqué lundi 7 décembre, à Stockholm, dans son discours intitulé "chaque mot en sait long sur le cercle vicieux" qu’elle avait commencé à écrire quand les mots n’ont plus été suffisants pour décrire les événements se produisant pendant la dictature de Nicolae Ceaucescu. Herta Müller a révélé qu’elle avait été persécutée pour avoir refusé de devenir une informatrice du régime, et elle a rendu hommage à ceux qui vivent encore aujourd’hui (...)Lire l'article entier
8 décembre 2009, par Michel Tarrier
« Je ne sais pas quelles armes seront utilisées pour la troisième guerre mondiale, si elle a lieu. Mais la quatrième se règlera à coups de massues. » Albert Einstein Décadence et bon sens Pourrons-nous, une fois au pied du mur, au bout du rouleau, au moins redevenir simples, redevenir pauvres ? Pauvre dans le sens noble et non miséreux du terme sociétal, non pas comme un affect indésirable et un statut politique de souffrance tel celui d’un SDF ; mais pauvre comme vertueux, comme (...)Lire l'article entier
7 décembre 2009, par Alain Bernaud
Mort à la veille du printemps de cette année (2009), Maurice Chappaz nous laisse à titre de testament un récit à peine achevé, d’une acuité intemporelle, intitulé "Le roman de la petite fille" chez Fata Morgana.Il écrit : "Je dis ma disparition… Je la dis à cerveau ouvert : on pense et on est rêvé en même temps. Visité par des paysages plus lointains que les foins avec leurs parfums d’herbes dans les granges vides. Ainsi, en passant d’une chambre à l’autre, à (...)Lire l'article entier
7 décembre 2009, par Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Rédigé en 1749 à Londres alors que Cleland était en prison pour dettes, ce livre est considéré comme le premier roman érotique et sa publication causa scandale. Dès sa parution, l’Église d’Angleterre demanda aux autorités d’interdire « ce livre ignoble qui est une véritable insulte à la religion et aux bonnes mœurs ». De ce fait, Cleland fut arrêté et inculpé d’avoir « incité à la débauche les sujets du roi ». Pour Guillaume Apollinaire, auteur de cette préface, ce (...)Lire l'article entier
7 décembre 2009, par John Cleland (1709-1789)
Comme l’écrit Anne Archet dans Fluctuat : "Fanny Hill est sans doute le roman érotique anglais le plus célèbre. En 1749, John Cleland, fils d’un colonel écossais, est emprisonné pour dettes ; c’est donc en prison qu’il écrivit les Memoirs of a Women of Pleasure, que les francophones connaissent sous le titre de Mémoires de Fanny Hill. Cleland vendit le manuscrit au libraire Ralph Griffith pour vingt guinées, ce qui lui permit de sortir de prison. L’éditeur quant à (...)Lire l'article entier