La foire des savoir-faire, fête de l’économie responsable

Dans le blog "Plaine Commune", les idées ne manquent pas afin mettre en place régulièrement des événementiels artistiques avec les problématiques d'aujourd'hui. En voici un exemple:

" La consommation responsable et solidaire comme leitmotiv d’un weekend festif. La première édition de la Foire des savoir-faire organisée par Plaine Commune a fait le plein de visiteurs avant les fêtes de fin d’année.Dans cette période d’intense consumérisme saisonnier, près de 5000 personnes sont venues participer à cette fête de l’économie sociale et solidaire qui avait pour objectif de promouvoir les artisans et artistes locaux, de créer des espaces de débats et d’échange autour notamment des thèmes de la solidarité locale, de l’insertion, de l’aide à la réalisation de projets, de l’art et de la culture.Dans le chapiteau monté pour l’occasion sur le parvis de la basilique de Saint-Denis, face au marché de Noël, une quarantaine de stands invitaient le public à venir découvrir l’univers des exposants que celui-ci soit artistique, gastronomique ou décoratif.

Pour chacun des exposants, derrière le simple produit mis en vente, il y a une véritable démarche sociale, une façon de concevoir son travail et son métier qui s’éloigne de la pure et simple recherche d’un bénéfice financier immédiat : « Notre conception de l’économie n’est ni la recherche d’un maximum de profit, ni une démarche caritative, mais simplement une économie au service de l’homme » nous explique Pierre Vidallet de l’association stanoise Eki.

De l’autre côté du chapiteau, Elsa, membre du collectif Adada et créatrice des Bois d’Elsa, présente ses créations et ses restaurations de meubles anciens, retravaillés et remis au goût du jour.Nous continuons d’arpenter les allées, quelques mètres plus loin nous rencontrons une autre exposante, « Notre travail n’a rien à voir avec du commerce ou de la vente, nous nous plaçons dans une démarche à la fois sociale et artistique » nous confie-t-elle, tout en proposant au public ses bijoux faits à la main.

L’association Déchets d’Art présentait pour sa part ses bijoux 100 % recyclés  réalisés avec des matériaux de récupération, une façon de ne pas oublier que l’économie, fusse-t-elle au service de l’homme, ne peut plus s’affranchir des considérations liées au développement durable. « Toute activité économique produit des déchets, à nous de savoir les valoriser ». Et puis quoi de plus gracieux qu’un bracelet de capsules de bière   ?